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Les Ambassadeurs de Bonne Volonté pour la Paix, la Justice, la Réconciliation et la Résolution des Conflits Inter-religieux
‘’ Être unis dans le dialogue, ou du moins un peu moins divisés, est un témoignage nécessaire.’’
Pape Jean Paul II
La Fédération des Jeunes et Etudiants chrétiens Francophones en tant qu’une organisation ambassadrice de la bonne nouvelle de Jesus Christ, prone la paix, la Justice, la Réconciliation et la Résolution des Conflits Inter-religieux.
En effet, depuis le 27 octobre 1986, date de la première « Journée mondiale de prière pour la paix » où le Pape Jean Paul II avait réussi le pari extraordinaire de réunir 150 responsables religieux représentant une douzaine de religions du monde sur le thème de la paix à Assise en Italie, beaucoup d’avancée on ete realisées dans le domaine du dialogue inter-religieux. Cette rencontre a marqué une étape importante dans le dialogue inter-religieux, comme l’a été ensuite le Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune, signé le 4 février 2019 à Abou Dhabi par le Pape François et l’imam Al-Tayyeb, et l’encyclique Fratelli tutti de 2020.
Mais, malgré la réalité réjouissante de la diminution drastique des conflits inter-religieux, il est déplorable que ces derniers subsistent encore et toujours par endroits sur la planète où des adèptes de certaines religions sont devenus des extremistes.
Face à cette situation, La Fédération des Jeunes et Etudiants chrétiens Francophones a décidée de mettre en place un department chargé des questions de paix et dénomé: Les ambassadeurs de bonne volonté pour la Paix, la Justice, la Réconciliation et la Résolution des Conflits Inter-religieux.
Ces ambassadeurs ont pour roles de promouvoir la paix sous toutes ses formes et par tous les moyens pour éviter le déclenchement de tout conflit inter-religieux ou de les faire cesser au cas où ces derniers ont déjà commencés. Ils ont également pour engagement de promouvoir des relations fraternelles et amicales avec les personnes de diverses traditions religieuses. Le dialogue avec l’islam en particulier étant aujourd’hui crucial, l’implication de toutes les bonnes volontés urge.
Depuis sa création, le travail du département des ambassadeurs de la paix s’est considérablement étendu, mais il est aussi devenu plus précis. Nous avons eu de nombreuses occasions de rencontrer des personnes issues de diverses traditions religieuses. Ces rencontres ont donné lieu à des initiatives structurées de dialogue et de collaboration avec diverses institutions, tant multireligieuses qu’appartenant à une seule religion.
Nous avons même instauré une tradition d’envoyer des messages de bons vœux, comme ceux adressés aux musulmans pour le mois de Ramadan, aux bouddhistes, aux hindous etc …
Les ambassadeurs de bonne volonté pour la Paix, la Justice, la Réconciliation et la Résolution des Conflits Inter-religieux sont au service de l’Église (le Corps de Christ) dans sa vaste mission de salut, et travaillent en collaboration avec les pasteurs et les responsables des Églises locales, notamment à travers les Commissions pour le dialogue inter-religieux. De nombreux membres de nos ambassadeurs ont mêmes étés faits présidents de ces commissions dans leur eglise locale.
En 2023, la présidence de la fédération a créé le Service pour les relations avec les musulmans (SRM).
Ce service, créé par le Conseil du programme pour les relations inter-religieuses, a pour mission de soutenir le dialogue et la rencontre avec les musulmans notamment en établissant des contacts avec les représentants musulmans et en impliquant les autres services dans les questions liées aux relations entre les chrétiens et musulmans.
Ce service a également pour mission de connaître et comprendre le monde musulman dans toute sa diversité et de travailler avec les acteurs du dialogue interreligieux.
Malgré les résultats déjà très positifs des actions de nos ambassadeurs, nous sommes toujours tous convié à être très attentifs et à définir les mesures concrètes à prendre pour que les thèmes de la fraternité et de l’amitié sociale deviennent de plus en plus un champ de discussion et d’action entre les membres des différentes traditions religieuses. Sans renoncer à notre identité ni recourir à un irénisme facile, nous devons affirmer avec force et courage la nécessité de mettre de côté les préjugés, les hésitations et les difficultés pour construire une société fraternelle.
‘’Je ne crois pas au concept des races, je ne connais que l’espèce humaine. Je ne crois pas au concept de communautés, je ne connais qu’un ensemble de personnes vivant sur une même terre. Je ne crois pas au concept des religions. Je ne connais que la liberté, l’amour et la paix. Cependant je crois au concept de l’union et je connais son pouvoir pour changer l’humanité.’’
Johann Dizant
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